Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Késako ?

  • : Le Metal de Buck Sanford
  • : Tout sur la musique Metal, à découvrir ou à redécouvrir. Les différents groupes, l'histoire et les anecdotes sont au rendez-vous... Décrassage des cages à miel en perspective. Bon voyage !
  • Contact

  • Buck Sanford
  • La quarantaine passée ... et toujours métalleux dans l'âme ! Maintenant, c'est trop tard pour changer !
  • La quarantaine passée ... et toujours métalleux dans l'âme ! Maintenant, c'est trop tard pour changer !

Décrassage

5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 21:03

 

Paranoid est le second album du groupe de heavy metal britannique Black Sabbath sorti le 18 septembre 1970 au Royaume-Uni et le 1er janvier 1971 aux États-Unis.

 

L'album a été produit par Rodger Bain aux studios Regent Sound & Island à Londres et fut enregistré en deux jours seulement.


Paranoid est le plus grand succès commercial de Black Sabbath. En effet, il fut certifié à sept reprises en tant que disque de platine par la British Phonographic Industry.

De plus, il a atteint la première position du palmarès en Angleterre et la huitième position aux États-Unis.

Les titres les plus marquants sont « War Pigs », « Paranoid » et « Iron Man ».

Cet album a été remasterisé en octobre 2010 sous le format Super Audio CD.

 

Paranoid.jpg

 

Le disque commence très fort par un accord rugissant qui ouvre la pièce « War Pigs » (qui se traduit par « Les salauds de guerre ») qui est la chanson la plus longue de l'album. La distorsion est rageuse et féroce, annonçant parfaitement la tonalité de l’album. Cette première piste est d’une force peu commune, présentant de nombreuses ruptures rythmiques et des solos particulièrement vifs et inspirés de Tony Iommi. Le titre est une dénonciation féroce de la guerre du Viêt-Nam.

 

 

La seconde pièce s'intitule « Paranoid » est le single extrait de l’album et qui lui donne son nom. C’est une chanson concise et brute bâtie sur un riff très simple, mais d’une efficacité indéniable. Les paroles sont une plongée dans la tristesse et la solitude d’un homme.

 

Elle suivie par « Planet Caravan » qui est une étrange ballade au son étonnant. La guitare de Tony Iommi trace des arpèges distants et mélancoliques. La batterie de Bill Ward a un son beaucoup plus délicat que sur le reste du disque. Le plus marquant de cette pièce demeure la voix de Ozzy Osbourne, sans doute ralentie au mixage, qui est remplie d’un écho envoûtant et qui présente une texture inhabituelle.


« Iron Man » est l'un des titres primordiaux de l’album. Il présente une introduction sinistre à souhait suivie d’un riff comptant parmi les plus puissants et les plus vifs de ce début de décennie. Les solos sont complexes et d’une grande rapidité. Les paroles évoquent le stress post-traumatique d'un soldat.

 

« Iron Man » est suivie par « Electric Funeral » qui est construit sur plusieurs riffs sombres et distordus soutenus par des effets comme le wah-wah. Le titre est compact et agressif. Il ne présente pas de véritable solo. Ses paroles sont une critique contre la guerre nucléaire.


« Hand Of Doom » est un assez long morceau durant plus de sept minutes présentant des passages menaçants portés par la basse de Geezer Butler et des explosions métalliques menées par Tony Iommi et Bill Ward. Le texte traite du désespoir face à la toxicomanie.

 

Il est suivi par « Rat Salad » qui est une pièce instrumentale. Elle se caractérise par son rythme galopant et ses nombreuses variations rythmiques et mélodiques.

 

Enfin, le disque se termine par une chanson divisée en deux parties « Jack the Stripper/Fairies Wear Boots » présentant une introduction en arpèges et des parties rythmiques féroces et obstinées. Le titre parle des mésaventures d’un strip-teaser.


Extraits en écoute

Partager cet article
Repost0
24 février 2012 5 24 /02 /février /2012 22:04

 

Appetite for Destruction est le premier album du groupe de hard rock américain Guns N' Roses.

Il combine des éléments de hard rock, de heavy metal, de blues rock, de punk rock et de sleaze rock.


Cet album a atteint la première place des meilleurs ventes d'album aux États-Unis.

L'album sortit le 21 juillet 1987.

Durant la première année, l'album ne fut pas un succès colossal. 

 

Appetite-Originale.jpg

 

La pochette originale d'Appetite for Destruction est une œuvre de Robert Williams peinte en 1977 représentant un monstre de métal en train de s'abattre sur un robot ayant violé une jeune femme allongée sur le trottoir. 

 

Axl Rose était allé voir en personne Robert Williams pour lui demander la permission d'utiliser la toile.

Ce dernier accepta, mais les avertit qu'ils auraient des ennuis en faisant ce choix.

 

Un an après la sortie de l'album, les ventes n'avançaient pas.

C'était dû entre autres à un manque de publicité de la part de MTV, qui refusait de diffuser le vidéo-clip notamment en raison de la pochette jugée de mauvais goût.

 

Le groupe fit le compromis de changer la couverture mais il laissa l'image controversée à l'intérieur de l'album.

La pochette actuelle est en fait une reproduction du tatouage qu'Axl Rose a sur son bras droit. Geffen avait bien aimé ce tatouage et décida donc de l'utiliser pour la pochette de l'album.

 

 

 

Extraits en écoute    

 

 

Partager cet article
Repost0
4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 12:22

 

Led-Zeppelin-IV.jpg

 

Led Zeppelin IV est le nom généralement utilisé et non-officiel pour nommer le quatrième album du groupe Led Zeppelin sorti le 8 novembre 1971.

Il s'agit d'un des albums les plus vendus de l'histoire, avec plus de 23 millions de copies écoulées aux seuls États-Unis (RIAA) ; les estimations des ventes mondiales tournent généralement autour de 37 millions.

 

L'album fut enregistré et mixé aux Basing Street Studios d'Island Records, à Londres, à Headley Grange, une demeure victorienne isolée dans l'East Hampshire, et à Sunset Sound (Los Angeles).

 

Après l'accueil tiède qu'avait réservé la critique à Led Zeppelin III à l'automne 1970, Jimmy Page décida que l'album suivant du groupe n'aurait pas de titre, hormis quatre symboles à l'intérieur de la pochette et sur le disque, chacun choisi par un membre du groupe.

 

« Nous avons décidé de délibérément minimiser le nom du groupe sur le quatrième album, et qu'il n'y aurait aucune information, quelle qu'elle soit, sur la jaquette extérieure, a expliqué Page. Les noms, les titres et tout ça, ça ne veut rien dire ».

Du fait de l'absence d'un titre officiel, Atlantic Records distribua des reproductions des symboles de diverses tailles à la presse pour leurs articles. L'album fut l'un des premiers à être produit sans identification conventionnelle, et cette attitude anti-commerciale était à l'époque controversée, en particulier pour certains cadres d'Atlantic.

 


Extraits en écoute    




1. Black Dog (Jones / Page / Plant) - 4:57
2. Rock and Roll (Bonham / Jones / Page / Plant) - 3:40
3. The Battle of Evermore (Page / Plant) - 5:52
4. Stairway to Heaven (Page / Plant) - 8:03
5. Misty Mountain Hop (Jones / Page / Plant) - 4:38
6. Four Sticks (Page / Plant) - 4:45
7. Going to California (Page / Plant) - 3:31
8. When the Levee Breaks (Bonham / Jones / Minnie / Page / Plant) - 7:08

 

 

Jimmy Page : guitare acoustique, guitare électrique, mandoline, producteur
Robert Plant : chant, harmonica
John Paul Jones : synthétiseur, guitare basse, claviers, mandoline
John Bonham : batterie
Ian Stewart : piano sur Rock and Roll (non crédité)
Sandy Denny : chant sur The Battle of Evermore
Peter Grant : producteur exécutif
George Chkiantz : mixage
Andy Johns : ingénieur du son, mixage
Graphreaks : design
Barrington Colby Mom : illustration intérieure (The Hermit)

 

Led-Zeppelin-IV---Symboles.jpg

 

Chaque membre du groupe a choisi un symbole personnel pour la pochette de l'album.
 

Celui de Jimmy Page est généralement appelé ZoSo, bien qu'il ne représente pas de lettres. Conçu par Page lui-même, sa signification reste mystérieuse. Il est issu de l'Ars Magica Arteficii (1557 de Gerolamo Cardano, un ancien grimoire d'alchimie, où il s'agit d'un sceau composé de signes du zodiaque).

Le symbole en forme de Z symboliserait la planète Saturne, ou le signe du Capricorne, gouverné par Saturne, qui est celui de Page. Ce qu'il signifiait exactement pour Page est incertain, mais il est possible qu'il soit lié à l'intérêt qu'il portait à l'occultisme, et notamment aux œuvres d'Aleister Crowley.
 

Le symbole de John Paul Jones est un simple cercle recoupant trois vesica pisces. Pris dans un livre de runes, il symbolise une personne confiante et compétente.
 

Celui de John Bonham, les trois cercles entrelacés, représente la trinité père-mère-enfant, mais on peut aussi le voir comme une batterie vue de dessus. Il représente également le logo d'une marque de bière particulièrement prisée de Bonham.
 

Le symbole de Robert Plant est la plume de Maât, déesse égyptienne, qui représente la vérité, la justice, l'équité et l'écriture, à l'intérieur d'un cercle continu représentant la vie.
 

Il existe un cinquième symbole, choisi par la chanteuse invitée Sandy Denny représentant sa contribution à The Battle of Evermore : il est composé de trois triangles équilatéraux se rejoignant par leurs pointes. Il apparaît dans le livret de l'album IV.

Partager cet article
Repost0
31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 21:39

Master-Of-Puppets.jpg

 

Master of Puppets, sorti en février 1986 aux États-Unis, est le troisième album du groupe de thrash metal Metallica.


Ce fut un succès considérable : il resta parmi les meilleures ventes de disque durant 72 semaines, fut certifié platine (1 million d'albums vendus) aux États-Unis avant la fin de l'année 1986 et reçut au Royaume-Uni la distinction « gold » (disque d'or) le 4 novembre de la même année, et ce malgré le refus du groupe de diffuser leur musique à la radio ou à la télévision.


Il est aujourd'hui encore considéré comme l'un des meilleurs albums de l'histoire du metal. C'est également le dernier album sorti du vivant du bassiste Cliff Burton.

 

 

James Hetfield - chant, guitare rythmique
Lars Ulrich - batterie
Cliff Burton - basse, chœurs,
Kirk Hammett - guitare solo, chœurs

 

 

 

      Extraits en écoute 

 

 

 

Battery 
C’est l’histoire d’un homme normal qui craque du jour au lendemain, et se met à tuer sans raison. L’intro acoustique du morceau, puis son interruption par les guitares saturées et le rythme effrené illustre bien cette folie soudaine.

Master Of Puppets 
Ce morceau est la pièce maîtresse de l’album. C’est le premier morceau du groupe où l’on parle de la drogue. Elle parle elle-même à la première personne. Le consommateur est manipulé, sa vie est dirigée par la drogue. Au milieu du morceau, lors du break, la victime supplie son maître : « master, master, master… ».

The Thing That Should Not Be 
Cliff Burton était un grand fan de H. P. Lovecraft. Mais très vite, il a passé le virus de la lecture des livres de ce maître de l’horreur aux autres membres du groupe. Ainsi, c’est James qui a écrit ce morceau inspiré du livre Dagon. L’histoire raconte le départ en bateau de quatre personnes d’une île de la Méditerranée et qui sont prises au piège par une tempête. Deux personnes sont tuées et les deux autres échouent sur l’île. Ils s’aperçoivent que ses occupants sont des « hybrides d’humains et de poissons ». Cette chanson est également la préférée de James Hetfield.

Welcome Home (Sanitarium) 
Inspiré du film Vol au-dessus d’un nid de coucou, on retrouve ici un homme enfermé dans un asile. Il se demande pour quelle raison il est là. Plus le morceau avance et plus le narrateur devient violent. Cette impression est renforcée par l’accélération du tempo au fil du morceau. L’homme trouve son salut, à la fin, en tuant : « kill, it’s such a friendly word, seems the only way, for reaching out again » (tuer, quel mot doux, on dirait que c’est la seule façon pour retrouver le monde).

Disposable Heroes 
Ce titre (littéralement « Héros jetables ») parle de la guerre, ses horreurs et ses conséquences, la manipulation, l’État qui envoie ses jeunes se faire tuer.

Leper Messiah 
Chanson qui critique la religion et toutes les dérives sectaires en général. La mère de James, adepte d’une Église de Scientologie, est morte d’un cancer lorsqu’il avait 16 ans alors qu’elle refusait de se faire soigner, préférant mourir pour satisfaire le choix d’un certain « dieu ». Ce thème sera repris dans plusieurs futurs morceaux. Dave Mustaine affirme avoir composé le riff, bien qu’il ne fût jamais crédité.

Orion 
Véritable épopée instrumentale composée par Cliff Burton, on ressent une influence de la musique classique que le bassiste écoutait beaucoup. En effet, il y a une véritable orchestration dans les différentes parties de ce morceau. Les solos de basse et de guitare qui apparaissent vers la milieu de la chanson était à la base la conclusion de Welcome Home.

Damage, Inc. 
Un morceau violent, à l’image du thème de la chanson : la violence. L’intro du morceau est composée par Cliff Burton, avant qu’un violent riff arrive à la face de l’auditeur. Les paroles « fuck it all and fucking no regrets » seront réutilisées dans la chanson St anger.

Presque toutes les chansons de l'album semblent évoquer le thème d'hommes réduits à l'état de marionnettes (« puppets »), rendus esclaves par leur propre violence (Battery), la drogue (chanson-titre Master of Puppets), la folie et les asiles (Welcome Home), l'armée (Disposable Heroes) ou encore les prédicateurs religieux corrompus ou les sectes (Leper Messiah). La dernière chanson de l'album, particulièrement violente, est une incitation à rompre les chaînes qui réduisent l'humanité à l'esclavage.


Le groupe se permet de faire des chansons assez longues, Master of Puppets, Disposable heroes et Orion qui dépassent les 8 minutes.

Partager cet article
Repost0

Dans Le Bac Fraîcheur ...

  • Renaissance
    Bonjour à toutes et à tous ! Après plusieurs années de silence, me voilà de retour.Envie de reprendre ce blog pour mon plaisir et pourquoi pas le votre. De nouvelles idées vont apparaître ... et peut-être les vôtres ... Le Metal ne fond jamais dans nos...
  • EDDIE - Mes nuits sont plus belles que vos jours
    L’effigie d’EDDIE THE HEAD, éternelle mascotte d’IRON MAIDEN, fait partie des symboles forts du Heavy Metal et source d’un revenu inépuisable lié au merchandising du groupe. Tous le Heavy Metal Kids des années ’80 ont porté t-shirts, et cousu les patchs...
  • UFO - Doctor Doctor (live '75)
    UFO (OVNI en français) est un groupe de hard rock anglais formé en 1969. UFO est généralement considéré comme un groupe de transition entre le hard rock des années 70 et le heavy metal de la New Wave Of British Heavy Metal. Le groupe prend tout d'abord...
  • Symbole de Blue Oyster Cult - Silence Saturne
    Blue Öyster Cult est un groupe de rock américain, dont le style oscille entre le hard rock, le heavy metal et le rock psychédélique. Le nom ne signifie pas « Culte de l'huître bleue » mais « Secte de l'huitre bleue », le terme « cult » étant employé aux...
  • Des Saints Animés
  • ALICE COOPER (2) - Alice ! Ca glisse !
    Suite de l'article ALICE COOPER (1) - Cooper de tête Particulièrement prolifique et éclectique, cette véritable icône du rock traversera différentes phases et différents styles musicaux durant sa carrière (hard rock, art rock, new wave, heavy metal, rock...
  • ENFER Magazine - Un ami de 30 ans
    Si comme moi vous étiez un jeune "Hardos Biactolé" des années '80, alors vous avez forcément tenu religieusement ENFER Magazine dans vos mains. Oui religieusement ! Mon retard à l'allumage, je le dois à ce magazine. Alors que d'autres jeunes boutonneux...
  • En mode "Mise à jour" ....
    Je me demande si c'est pas une connerie de premier rang d'accepter la mise à jour ... Y'a des bugs Et j'ai perdu mes repères pour la construction des articles pffffffffffff
  • MAYHEM - Vous en reprendrez bien une p'tite tranche ?
    Mayhem (qui signifie en anglais "mutilation du corps humain" et "destruction") est un groupe de black metal norvégien. Inspiré de groupes tels que Venom, Celtic Frost et Bathory, Mayhem a été fondé en 1984 par Euronymous, NecroButcher et Manheim respectivement...
  • YNGWIE MALMSTEEN (3) - Qui va piano va solo !
    Suite de l'article YNGWIE MALMASTEEN (2) - De la suite dans les idées ... En 1984, Yngwie Malmsteen abandonne donc tous ces projets de groupes pour fonder le sien, Rising Force, devenu The Yngwie J. Malmsteen's Rising Force puis tout simplement Yngwie...